

En 1324 l’archevêque de Rouen, Guillaume de Durfort, seigneur de Louviers, conclut un accord avec les « bourgeois drapiers » de la ville qui pourront utiliser « tous les jours la noeve (neuve) halle » en échange d’une rente annuelle de 70 livres et les dits bourgeois « rapareilleront et tiendront en estat ladite halle et les est aux d’icelle et les neteeront (nettoieront) ».
Avant guerre, le Grand Cerf était, comme le Mouton d’Argent, un établissement qui jouissait d’une excellente réputation et offrait à ses clients tout le confort moderne, dont le chauffage central. Comme l’indique la carte publicitaire ci-après.
Les bombardements et l’incendie de juin 1940 ont tout détruit entre la rue du Maréchal Foch et le bras de la Londe, entre l’église et le pont des Quatre moulins.
Sur cette photo de juin 1940, au premier plan, à droite, il ne reste rien de l’étude et des maisons du notaire. Lire la suite
En 1844, dans la foulée de l’ouverture des grands magasins tel le « Bon Marché », le premier magasin du nom de Gagne-Petit est fondé à Paris, rue des Moineaux. Ernest Cognacq (fondateur de la Samaritaine) y fait d’ailleurs ses débuts de vendeur. La façade du « Gagne-Petit » à Paris existe toujours et a été classée monument historique en 1983. Au cours du XIXe siècle, l’enseigne essaime à travers toute la France. Les magasins, en entrée libre, proposent dans leurs catalogues une multitude de produits manufacturés pour un prix modique car ces produits sont achetés en gros et stockés dans des centrales d’achats, technique de vente encore fort utilisée aujourd’hui !
C’est en 1700 qu’Antoine Letellier achète la maison de l’abbé Decrétot pour y installer une hôtellerie à cette enseigne, qu’il agrandit ensuite en y ajoutant la maison contiguë. L’établissement était alors une demeure ancienne à pans de bois, comme on le voit sur ce dessin du peintre lovérien Jacques-Philippe Renout, réalisé vers 1840. Lire la suite
Le musée a été bâti en 1887, grâce au legs d’un notable lovérien, Édouard Lanon, dont on découvre le buste à droite au-dessus de la porte d’entrée. Le balcon flanqué de colonnes corinthiennes surmontant l’entrée, n’est là qu’à titre d’ornement. Il n’a servi qu’une fois : c’est de ce balcon que, le 8 octobre 1944, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, en visite dans les départements normands, prononce un discours devant la foule massée sur la place. Sur la photo, on aperçoit à ses côtés Pierre Mendès France, ministre de l’Économie.
L’école primaire de garçons construite en 1882 boulevard de l’Ouest (aujourd’hui Jules Ferry) accueille également, à partir de 1886, une école primaire supérieure, destinée aux élèves dont les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs fils au lycée (payant à l’époque). Ils reçoivent en trois ans, après le certificat d’études, un enseignement solide, qui leur permet d’occuper des emplois de cadres moyens dans l’industrie, le commerce ou l’administration.
Les meilleurs peuvent tenter divers concours, comme ceux des Ponts et Chaussées ou de l’école normale d’instituteurs. Sur cette photo prise en 1910, on voit les élèves de 3 éme et dernière année, ils sont âgés de 15 ou 16 ans. En 1913, l’école fait l’objet de travaux concernant l’EPS. On surélève d’un étage les deux ailes à l’arrière du bâtiment pour installer de nouvelles salles de classe et un dortoir. On voit sur ces images l’état avant et après les travaux. Lire la suite
Les jours de marché, on se pressait pour acheter œufs, volailles, poussins ou canetons à élever. Il faut aller au marché du Neubourg le mercredi pour retrouver ces commerces.
Sur cette image après le désastre on perçoit encore bien l’ancien tracé des lieux. Lire la suite
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